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Se réconcilier
avec notre sommeil

Pourquoi est-il nécessaire de ne pas vouloir dormir pour dormir ?

Une part naturelle en nous et commune à tous les mammifères, est l'ultime priorité de survie.

Cela signifie que vouloir dormir à tout prix et se mettre de ce fait une forme de "pression", indique au cerveau une situation suffisamment "inquiétante, stressante", pour le mettre en mode "survie". Ainsi le cerveau va privilégier le mode "survie" qui deviendra prioritaire sur le sommeil. C'est ainsi que notre cerveau interprète ce "vouloir dormir à tout prix".

Par exemple si un animal perçoit un bruit suspect, il va se priver de sommeil afin de rester en vigilance face à ce supposé danger.

En ce qui nous concerne l'humain, nous n'avons généralement pas à craindre le prédateur, nous vivons pour la grande majorité à l'abri, nous avons de quoi nous nourrir, bref nous ne sommes pas en mode "survie".

 

Mais si nous avons des ruminations, des préoccupations considérées suffisamment importantes par notre cerveau, celui-ci va à nouveau prioriser la vigilance et ne va pas nous laisser aller dans notre besoin de dormir. Notre cerveau va estimer que le plus important est de rester en vigilance par rapport à ces préoccupations et va juger que ce n'est pas le moment de s'endormir !

C'est seulement quand notre cerveau ne percevra plus l'injonction de dormir ou que les ruminations, préoccupations diminueront et deviendront moins importantes, que nous multiplierons les chances de dormir de façon naturelle.

Faut-il se détendre pour s'endormir ?

Oui et non. La plupart d'entre avons déjà entendu "il faut que tu te détendes, il faut que tu te calme pour pouvoir t'endormir". Et là le cerveau ne peut pas entendre cet appel à se détendre. Comment pourrait-on se détendre avec un ensemble de pensées aussi préoccupantes dans notre tête ?

Ces injonctions à se détendre vont obligatoirement entraîner une résistance. On retrouve le même processus lorsque que l'on demande à une personne anxieuse de se calmer, à une personne dépressive de se secouer, à un psycho traumatisé de tourner la page et de penser à autre chose.

Et pourtant cela est plein de bon sens car bien-sûr qu'il serait bon de se détendre, mais avec cette intention de se détendre à tout prix, cela entraine systématiquement une résistance qui fait que non seulement nous n'arrivons pas à nous détendre, mais de plus cela peut entrainer une mauvaise estime de soi en n'y parvenant pas, avec le risque de vivre cela comme un échec.

La détente, la relaxation sont nécessaires pour une personne qui cherche à s'endormir, en revanche, l'injonction à la relaxation, à la détente entraîne un effet paradoxal.

L'intention va donc être de ramener nos préoccupations, nos pensées à un niveau plus bas que celui du besoin de dormir. D'une certaine manière le corps va s'endormir tout seul si les conditions sont réunies.

Comment s'organise notre sommeil ?

La durée de sommeil varie selon la personne, d'une manière générale nous nous endormons et nous réveillons approximativement aux mêmes heures, car notre rythme de sommeil est régulé par notre cerveau qui contient de véritables horloges situées au niveau de l'hypothalamus.

Notre sommeil est constitué d'une succession de 4 à 6 cycles selon la durée du sommeil. Un cycle dure de 90 mn à 120 mn.

Ces cycles se composent de 4 phases :

  • Phase 1 – C'est la transition entre l'éveil et le sommeil, état de somnolence.

  • Phase 2 – Le sommeil est confirmé mais léger.

  • Phase 3 – Le sommeil est profond, il va être difficile de réveiller le dormeur.

  • Phase 4 – C'est le sommeil paradoxal, le corps est inerte, les muscles sont comme paralysés mais l'activité cérébrale est intense, assez proche de celle de l'éveil, d'où le terme "paradoxal". c'est la phase de nos rêves.

Le sommeil se modifie avec l'âge, il devient globalement plus léger. L'endormissement arrive souvent plus tôt et le réveil est plus précoce que chez les personnes plus jeunes. Le sommeil est souvent morcelé la nuit, avec parfois une à plusieurs siestes par jour chez la personne âgée.

Les troubles du sommeil

On distingue plusieurs formes de dysfonctionnement du sommeil :

Les insomnies occasionnelles qui peuvent affecter chacun d'entre nous. Elles peuvent durer quelques jours à quelques semaines et sont généralement liées à des causes identifiables (stress, changement de cadre de vie, deuil…).

Les insomnies chroniques celles-ci peuvent durer des mois, voire des années. On peut considérer que les recours classiques habituels ne sont plus efficaces et qu'il peut être envisagé une prise en charge médicale.

Les troubles anxiodépressifs représentent sans doute la cause la plus fréquente des insomnies chroniques Près de 70 % des personnes souffrant de dépression, se plaignent de ne pas pouvoir dormir.

 

D'autres pathologies comme la maladie d'Alzheimer, Parkinson peuvent également en être responsable.

 

On voit également des personnes atteintes de douleurs chroniques ou celles souffrant d'addictions.

Les dérèglements de notre horloge biologique perturbent notre sommeil lorsque nous décalons nos horaires programmés génétiquement (endormissement dans la journée des personnes âgées, les horaires de coucher parfois très tardifs des plus jeunes…), et peuvent concerner également les travailleurs de nuit.

Le syndrome des apnées du sommeil est un trouble très fréquent. Des pauses respiratoires nocturnes, dues à un mauvais passage de l'air dans le pharynx, viennent réveiller la personne plusieurs fois dans la nuit. Le sommeil perd ses fonctions de récupération et la personne se lève avec l'impression d'être encore plus fatigué qu'en étant allé se coucher !

La peur d'aller se coucher et côtoyer l'insomnie, anticiper le scénario qu'une fois de plus on ne va pas arriver à s'endormir et amener du stress, des états émotionnels qui seront incompatibles avec l'endormissement.

Ce que je vous propose et comment se dérouleront nos séances ?

Durant la 1ère séance qui dure environ 1h30, nous échangerons sur la manière dont vous vivez votre sommeil, et aussi la façon dont se déroule vos journées, de ce que signifie pour vous une "bonne et une mauvaise nuit de sommeil".

 

Nous explorerons vos habitudes, vos horaires, vos rituels, votre contexte autour du sommeil.

Avec ces éléments, nous pourrons établir un programme de quelques séances en adaptant des techniques à votre situation afin d'améliorer la qualité du sommeil et du réveil.

 

  • Porter attention aux sensations corporelles et déconnecter du mental, des pensées.

 

  • Techniques de "lâcher-prise" visant à libérer les tensions corporelles.

 

  • Techniques de respiration (voir article sur la respiration).

 

  • Moduler notre attention pour défocaliser sur l'injonction de dormir (concentration, visualisation).

 

Ces méthodes peuvent être transmises au cours des séances et entretenues par la suite en toute autonomie.

L'intention principale de ce travail est de restaurer la confiance dans sa capacité de dormir et ne pas rechercher à dormir à tout prix.

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